La modernité m’a appris à aimer les espaces ouverts… les baies vitrées de part en part de la pièce…
Le dehors est un autre dedans… comme dit le Corbusier.
Les vitrages occupant un des quatre pans à la verticale d’une chambre avaient ma préférence.
Plus une salle laissait pénétrer l’extérieur en son sein… plus je me délectais de l’habiter ou de la concevoir.
Il a suffi d’une semaine de raids aériens… pour changer toute ma perception de l’espace.
Maintenant… je ne me sens bien que dans une salle obscure dotée d’une misérable fenêtre.
Je m’y installe le dos au mur… et je souffle.
Le psychique se porte bien… le cérébral lui se moque de moi.
Ni un mur… ni un vitrage ne protége d’une bombe qui pénètre sept étages en béton armé.
Spécialité de nos attaquants.
Et pourtant… les vitres me font peur.
la lumière du jour me rappelle les journées d’été insouciantes que l’on vivait il y a à peine trois semaines.
Le soleil… la lune et les étoiles font partie d’un temps aujourd’hui révolu qui se nomme la paix.
Ce temps là… je me contente de le rêver.
Ainsi que des pièces lumineuses inondées de bonheur.
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