Chiyah… dernière frontière sécurisée.
On est en famille… par un après-midi de chaleur beyrouthine.
Sur le balcon.
Il y a les parents… les enfants.
Et les cousins du Sud venus se réfugiés sur cette rive encore épargnée.
On papote… on ne rie pas.
Personne dans tout le Liban n’a le cœur à rire… mais on est là.
Tous ensemble.
Et puis… entre deux bouffées de narghileh.
Plus rien.
Plus rien que les cendres et les pleurs.
Du sang… et du silence.
Deux immeubles entiers disparurent cet après-midi et toute vie qui les anime.
La sécurité est une illusion dans ce pays… tout comme l’insouciance et l’allégresse.
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