Un soir d’après-guerre à Beyrouth…
Il n’y a pas d’électricité… ou très peu.
Le centre-ville est tapi dans une nuit fantôme.
Achrafieh revêt un habit noir presque endeuillé.
Gemayzeh est pleine à craquer… effrontée et animée.
Les bars sont si pleins qu’ils débordent dans la rue.
L’oubli et la fin des attaques se soulent dans ces espaces si petits qui empestent la vie.
Quartier de la ville où se lient d’amitié quotidien et fin des hostilités.
Le fil manquant entre la peur et la vie qui reprend.
Dans ses verres pleins d’alcool renaît une existence normale faite de veillées… d’amitiés et de rencontres.
Mondanité et jovialité d’une société libanaise qui fait ça comme personne.
Imparable…
Si seulement les guerres se livraient sur ce terrain-là…
On serait sûr de toujours gagner.
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