Pire que les bombardements et la peur… la guerre comporte un affreux handicap.
Les pénuries…
Pain… lait…viande… provisions… électricité… benzène et mazout.
Enfin… tout ce qui vital à une vie contemporaine.
Dés les premiers signes de déficience de ces produits élémentaires… commencent les files d’attente.
Les défilés d’impatience… et les mines inquiètes.
Aujourd’hui… débuta la pénurie du fuel.
Drame existentiel quand on sait qu’une ville comme Beyrouth fonctionne essentiellement de ça.
Par ça… sur ça… et pour ça.
Pas de transports en commun… qui prennent la relève des voitures privées.
Pas d’électricité gouvernementale… pas d’électricité privée qui se manifestent plus de quatre heures par jour.
Le retour à la belle vie…
Aux beaux jours d’une époque qu’on avait noyé de souvenirs gais et jovials d’une après-guerre qui dura se que durent les trêves dans cette région du monde… c'est-à-dire dix ans.
Ici… la parole fonctionne sur le mazout… ou plutôt c’est la parole du mazout qui fonctionne.
Son absence risque de nous entraîner dans un mutisme dont nous ne pouvons que gémir.
A défaut de crier.
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