Rome est pleine de grafitis... l'art d'une ville qui se rajeunit aux mains de coloris eclatants et de formes rondes.
playground of mine
J’aime la complexité…le bruit et les interférences. J’aime la ville. La province…j’y ai grandi. Une histoire de calme et de quiétude. Moi…je préfère les controverses et les superpositions. Les sons, les odeurs et les visions si embrouillées qu’elles en deviennent claires. Parfaites pour un paysage de fond sur lequel se profile ma vie. Ma sérénité à moi vient du brouhaha des autres. Il calme ma personnalité mouvementée.
Friday, March 16, 2007
2007... L'année commence en retard à Roma
Monday, October 02, 2006
Monday, August 21, 2006
Sunday, August 20, 2006
Thursday, August 17, 2006
Beyrouth renaît dans le noir…
Un soir d’après-guerre à Beyrouth…
Il n’y a pas d’électricité… ou très peu.
Le centre-ville est tapi dans une nuit fantôme.
Achrafieh revêt un habit noir presque endeuillé.
Gemayzeh est pleine à craquer… effrontée et animée.
Les bars sont si pleins qu’ils débordent dans la rue.
L’oubli et la fin des attaques se soulent dans ces espaces si petits qui empestent la vie.
Quartier de la ville où se lient d’amitié quotidien et fin des hostilités.
Le fil manquant entre la peur et la vie qui reprend.
Dans ses verres pleins d’alcool renaît une existence normale faite de veillées… d’amitiés et de rencontres.
Mondanité et jovialité d’une société libanaise qui fait ça comme personne.
Imparable…
Si seulement les guerres se livraient sur ce terrain-là…
On serait sûr de toujours gagner.
Il n’y a pas d’électricité… ou très peu.
Le centre-ville est tapi dans une nuit fantôme.
Achrafieh revêt un habit noir presque endeuillé.
Gemayzeh est pleine à craquer… effrontée et animée.
Les bars sont si pleins qu’ils débordent dans la rue.
L’oubli et la fin des attaques se soulent dans ces espaces si petits qui empestent la vie.
Quartier de la ville où se lient d’amitié quotidien et fin des hostilités.
Le fil manquant entre la peur et la vie qui reprend.
Dans ses verres pleins d’alcool renaît une existence normale faite de veillées… d’amitiés et de rencontres.
Mondanité et jovialité d’une société libanaise qui fait ça comme personne.
Imparable…
Si seulement les guerres se livraient sur ce terrain-là…
On serait sûr de toujours gagner.
La Syrie s’en mêle
Depuis le cessez le feu… on observe un retour en force des discours syriens.
Ceux-là même qu’on croyait ne plus jamais entendre… ni même imaginer ouïr.
Les bombardements ont cessé laissant la place à des bombes en paroles.
A vous glacer le sang.
Puis vinrent les réponses aux discours syriens…
Virulents et sur la défensive.
On conclue par un retour à la case départ.
Une déclaration du ministre syrien des affaires étrangères…
« On réglera l’affaire des hameaux de Chebaa (cause essentielle du problème) après la libération du Golan »…
Dans mille ans peut-être… peut-être pas.
On sera encore là… à se battre.
Ou plutôt à subir des attaques.
D'autres réponses s'ajoutèrent.
Hariri junior puis Joumblatt… et tout le venin que la Syrie a cultivé pendant longtemps lui saute à la figure.
En tout cas… on peut se féliciter de tous nos voisins.
Et de leur amour démesuré à notre égards.
Ceux-là même qu’on croyait ne plus jamais entendre… ni même imaginer ouïr.
Les bombardements ont cessé laissant la place à des bombes en paroles.
A vous glacer le sang.
Puis vinrent les réponses aux discours syriens…
Virulents et sur la défensive.
On conclue par un retour à la case départ.
Une déclaration du ministre syrien des affaires étrangères…
« On réglera l’affaire des hameaux de Chebaa (cause essentielle du problème) après la libération du Golan »…
Dans mille ans peut-être… peut-être pas.
On sera encore là… à se battre.
Ou plutôt à subir des attaques.
D'autres réponses s'ajoutèrent.
Hariri junior puis Joumblatt… et tout le venin que la Syrie a cultivé pendant longtemps lui saute à la figure.
En tout cas… on peut se féliciter de tous nos voisins.
Et de leur amour démesuré à notre égards.
Tuesday, August 15, 2006
Surenchère pour la reconstruction
Tout le monde veut reconstruire.
Les dés sont jetés…
A qui va le plus vite…
A qui construit le plus…
Le Sayed a promis hier 15 000 habitations en six mois.
Le gouvernement fait des pieds et des mains pour remettre en état les villages du Sud.
En ma qualité d’architecte… j’ai reçu ce matin trois propositions d’intégrer des mouvements volontaires pour la reconstruction.
La trêve a été signée hier et nous voila déjà…
Course à l’argent… course à l’aide… course à la réussite.
Nous courrons toujours pour rattraper un désastre.
Rien ne semble nous abattre.
Nous ne nous décourageons apparemment jamais.
Sommes nous les plus forts ?
Ou sommes nous juste inconscients.
Les dés sont jetés…
A qui va le plus vite…
A qui construit le plus…
Le Sayed a promis hier 15 000 habitations en six mois.
Le gouvernement fait des pieds et des mains pour remettre en état les villages du Sud.
En ma qualité d’architecte… j’ai reçu ce matin trois propositions d’intégrer des mouvements volontaires pour la reconstruction.
La trêve a été signée hier et nous voila déjà…
Course à l’argent… course à l’aide… course à la réussite.
Nous courrons toujours pour rattraper un désastre.
Rien ne semble nous abattre.
Nous ne nous décourageons apparemment jamais.
Sommes nous les plus forts ?
Ou sommes nous juste inconscients.
La victoire a deux visages
Comme dans les jeux d’enfants... tout le monde est sorti gagnant de la guerre.
Les journaux israéliens parlent de leur victoire.
Le dernier passage télévisé du Sayed revendique son triomphe.
En Iran… on célèbre.
Même les métros sont gratuits.
La gloire fut si grande qu’on la partagea en deux.
Ou bien alors elle est schizophrène… bipolaire ou un truc psychiatrique de ce genre.
Le Liban semble être le seul perdant.
Ses enfants… son infrastructure… ses villages.
Les pertes sont elles fictives?
Ou devons nous conclure qu’elles ne comptent pas.
Etait il nécessaire de nous détruire pour faire ce bonheur général et unanime.
Les journaux israéliens parlent de leur victoire.
Le dernier passage télévisé du Sayed revendique son triomphe.
En Iran… on célèbre.
Même les métros sont gratuits.
La gloire fut si grande qu’on la partagea en deux.
Ou bien alors elle est schizophrène… bipolaire ou un truc psychiatrique de ce genre.
Le Liban semble être le seul perdant.
Ses enfants… son infrastructure… ses villages.
Les pertes sont elles fictives?
Ou devons nous conclure qu’elles ne comptent pas.
Etait il nécessaire de nous détruire pour faire ce bonheur général et unanime.
Monday, August 14, 2006
La fin de la vie comme nous la connaissons
Le nouveau Liban…
À partir d’aujourd’hui… quelle face va revêtir ce pays.
Allons-nous sombrer dans le drame… allons-nous commencer à exister.
Allons-nous prouver que la cohabitation est possible… allons-nous confirmer le scepticisme international.
Allons-nous rester… allons-nous partir.
Cet été sanglant marque la fin d’une époque.
Trop de décisions ont été prononcées en notre nom…
Trop de batailles se sont déroulées sur nos terres…
Le statut de cheval de bataille ne nous sieds plus.
Il est temps de se prendre en charge… ou de crever.
Il est temps d’être un pays.
Un peuple… une démocratie.
Une laïcité…
À partir d’aujourd’hui… quelle face va revêtir ce pays.
Allons-nous sombrer dans le drame… allons-nous commencer à exister.
Allons-nous prouver que la cohabitation est possible… allons-nous confirmer le scepticisme international.
Allons-nous rester… allons-nous partir.
Cet été sanglant marque la fin d’une époque.
Trop de décisions ont été prononcées en notre nom…
Trop de batailles se sont déroulées sur nos terres…
Le statut de cheval de bataille ne nous sieds plus.
Il est temps de se prendre en charge… ou de crever.
Il est temps d’être un pays.
Un peuple… une démocratie.
Une laïcité…
Le début de l’angoisse
Le cessez-le-feu ne rassure personne.
Cessez n’est pas arrêtez…
Le silence est peureux… inquiet et insomniaque.
Des rumeurs courent…
Le fantôme d’une nouvelle guerre civile se faufile dans les esprits.
Le constat des dégâts… des atrocités se confirme.
La journée d’avant a fait ce qu’elle a pu pour porter les ravages à leur apogée.
Aujourd’hui… tout semble retourner dans l’ordre.
Un ordre désuet.
D’un autre temps… d’une autre vie.
L’embargo aérien… maritime et terrestre pare d’ironie la fin de cette guerre.
Le bruit des avions se fait entendre… ronronnant gentiment.
L’air est lourd…
Des réfugiés tentent de regagner leur village.
On les avertit…
Bombes non explosées… maisons détruites…
Pourtant aucun support moral ne se manifeste.
Un soldat est mort ce matin à 6h55… cinq minutes avant l’arrêt des agressions.
La réunion des ministres a été annulée hier… on parle de discorde.
Le gouvernement s’est pourtant engagé… il est responsable aux yeux du monde entier.
L’avenir ne s’annonce pas radieux… cependant des optimistes continuent de croire.
Ils nous permettent de survivre.
Cessez n’est pas arrêtez…
Le silence est peureux… inquiet et insomniaque.
Des rumeurs courent…
Le fantôme d’une nouvelle guerre civile se faufile dans les esprits.
Le constat des dégâts… des atrocités se confirme.
La journée d’avant a fait ce qu’elle a pu pour porter les ravages à leur apogée.
Aujourd’hui… tout semble retourner dans l’ordre.
Un ordre désuet.
D’un autre temps… d’une autre vie.
L’embargo aérien… maritime et terrestre pare d’ironie la fin de cette guerre.
Le bruit des avions se fait entendre… ronronnant gentiment.
L’air est lourd…
Des réfugiés tentent de regagner leur village.
On les avertit…
Bombes non explosées… maisons détruites…
Pourtant aucun support moral ne se manifeste.
Un soldat est mort ce matin à 6h55… cinq minutes avant l’arrêt des agressions.
La réunion des ministres a été annulée hier… on parle de discorde.
Le gouvernement s’est pourtant engagé… il est responsable aux yeux du monde entier.
L’avenir ne s’annonce pas radieux… cependant des optimistes continuent de croire.
Ils nous permettent de survivre.
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